Petrograd 1916 – Lueur d’espoir
En novembre sortira le deuxième tome du roman Petrograd 1916. Vous retrouverez Édouard, fils de diplomate français, et ses camarades, Spiridon, l’agent français en poste à Saint-Pétersbourg, dans la suite de leurs aventures. À cette occasion, l’auteur nous présente un bref aperçu de la situation historique dans laquelle ses personnages évoluent.
Saint-Pétersbourg, des origines à la métropole moderne
« Qu’y avait-il ici avant la construction de Pétersbourg ? Une pinède peut-être, une épaisse et humide forêt de conifères, ou encore des marais spongieux, mousses, couverts d’airelles. … Ici, tout était silencieux. La voix humaine ne troublait que rarement la paix du désert sauvage et morose ». Création de Pierre le Grand, Saint-Pétersbourg était devenue au début du 20e siècle, au moment ou se déroule le roman que nous publions, Petrograd 1916 d’Etienne de Béhastéguy, la première ville de l’Empire, sa capitale administrative et industrielle.
Balade le long de la perspective Kamenno Ostrovski
Saint Pétersbourg est souvent caractérisée par ses immenses avenues rectilignes, les perspectives (prospekts) et ses îles de la rive droite découpées pas les nombreux bras de la Néva. L’île de Petrograd, dans le prolongement du pont de la Trinité, est longtemps restée peu urbanisée, occupée par des fermes et des datchas, alors que c’est sur ses rives mêmes que l’aventure de Saint Pétersbourg a débuté. En 1831 le chemin ancestral qui la traverse de part en part, et conduit aux « îles » devient la perspective Kamenno Ostrovsky.
Tsarskoïe Selo (Ца́рское Село́) « le village impérial »
Tsarskoïe Selo (Ца́рское Село́) « le village impérial », situé à une trentaine de verstes1 au sud de Saint Pétersbourg, fut d’abord une prise de guerre de Pierre le Grand aux Suédois en 1702. Cadeau du Tsar à son épouse Catherine 1ère, la modeste demeure qui s’y trouvait, sera transformée plus tard en un Versailles Russe, à la fois démesuré, prolifique et pittoresque.
Le Palais Ioussoupov de la Moika (Дворец Юсуповых на Мойке)
Le Palais Ioussoupov de la Moika (Дворец Юсуповых на Мойке), construit en 1770 sur le quai de la Moïka, ne deviendra propriété de la famille Ioussoupov qu’en 1830, une des familles les plus riches de la Russie des Tsars. Ils étaient propriétaires de plusieurs millions d’hectares de terre, de quartiers entiers de Saint Pétersbourg et Moscou, possédaient des participations dans plus de 3 000 sociétés et une inestimable collection d’œuvres d’art.